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Cher Journal,

Cette semaine, j’ai renvoyé une cliente! Comme dans renvoyer un employé, mais en version cliente.

Je sais pas si c’est juste moi, mais j’aime le respect! J’aime ça à un niveau assez élevé.

Je veux dire, on a tous notre « niveau » respectable de respect. On a comme chacune notre petit « crunch ».

Pour ma part, quand tu m’envoie un courriel à 5:59 le matin, en ne m’écrivant pas « Bon matin » ou « Bonjour Stéphanie », en m’invectivant d’ordres et de comment faire mon travail, parce que tu es ma cliente et que je te dois tout, et que tu mets 14 point d’interrogation au bout d’une question, que pour moi, ça sa « crunch ».

« Crunch »

Bon, alors. Comme je disais, pour moi le respect dans les relations d’affaires c’est T•O•U•T•E. Ça relie toute et c’est vraiment plus qu’important. C’est la base de la communication. Je ne suis pas ton chum, ta chum de fille, ton cousin, ton enfant ou ta tante. Je suis quelqu’un à qui tu dois respect (dans la mesure où je suis aussi respectueuse (ce que je suis tout le temps))

Alors, qu’est-ce que j’ai fait cette semaine, cher Journal ? J’ai renvoyé une cliente ! Elle ne mérite pas mon expertise, mon savoir, ma patience et SURTOUT mon temps.

Dans tout les cas, cher Journal, retiens que ça m’a pris un temps apprendre à faire ça : à me respecter.

C’est encore un travail de tous les jours .

Respecter les autres m’a été savamment enseigné par mes parents ; me faire respecter, c’est encore à travailler…

Mes parents m’ont enseigné à me faire respecter, mais certaines personnes ont longtemps traversé cette mince ligne avant qu’un jour je me lève.

Cher Journal, cette semaine, une cliente a franchie la ligne et je l’ai renvoyé. J’en suis pas peu fière