Cher Journal,
Chaque fois que j’écris ces lignes je me sens libérée d’un grand poids. Puis, ensuite, je dois des explications à quelqu’un. Oui, comme dans « les gens m’écrivent après pour avoir des explications ».
Vrai de vrai ce que je te dis là.
Vrai de vrai ce que je te dis là.
Ça me rappelle toute l’importance de l’intimité d’un journal intime, mais en même temps j'apprécie mes échanges avec les autres.
Qu’est-ce que serait ces chroniques sans un peu de vrai, un peu de succès, un peu de défaites, une grande part de vérité et une petite part de mystère ?
Malheureusement pour eux, mon entreprise est la mienne et je suis seule et unique propriétaire. Je suis associé avec moi-même. Sans mes clientes je ne suis rien et à elles je dois tout, mais c’est tout. Je ne dois rien à personne d'autre qu'à ceux à qui je dois des choses. Je ME dois des comptes, à mes sous-traitants et à mes clientes.
Pour le reste, tant pis. 
Je n’ai pas à justifier mes choix, mes ambitions et mes désires à autre personne qu’à moi-même. Je m’éloigne du négatif et j’approche le positif. Je ne le suis pas toujours, mais j’essaie. Sans faire semblant non plus. 
Si tu ne sais pas être présente dans mes francs succès, je ne te veux pas dans mes échecs. Je crois au fait qu’on puisse s’élever tous ensemble.Pour vrai.
Alors, si tu veux être avec moi seulement dans mes échecs pour pouvoir briller plus fort, tu ne mérites pas de ma lumière lorsque je brille et que tu en profite. Je ne me laisserai pas cracher dessus non plus. Tu verras, je ne joue pas longtemps à ces jeux stupides.
Je ne suis plus de ce type là. 
Cher Journal, te rappel-tu la dernière fois que j'ai rencontré un pervers narcissique ? Ça a finit les deux mains autour de mon cou. 
Par chance, cette fois, je n'ai pas été étranglé. Du moins, pas physiquement.